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  .Expertises
1. Saint-Georges de Kfar Zabad en 2009 2. Une vue de l´intérieur
 
3. La démolition de la toiture 4. Le portail double sur la façade sud
 
5. La dédicace 6. La pierre à croix du linteau de la porte du gynécée
 
7. Sépulture de forme traditionnelle à trois niveaux 8. La face sud du bloc supérieur de la sépulture
 
9. Le bas-relief sur le côté nord du bloc supérieur de la sépulture 10. Plan au sol
 
11. Élévation sud 12. Élévation nord
 
13. Élévation est 14. Élévation ouest
 
15. Coupe-élévation intérieure A-A 16. Coupe-élévation intérieure B-B
 
17. Coupe-élévation intérieure C-C 18. Coupe-élévation intérieure D-D
 
19. Coupe-élévation intérieure E-E 20. Saint-Georges de Kfar Zabad en 2009. À l´horizon, l´Anti-Liban
SAINT GEORGES (MAR GERIOS) DE KFAR ZABAD
Diocèse de Zahlé, Baalbek

En 2008, le conseil paroissial de Saint-Georges du village de Kfar Zabad sollicite l´équipe Arpoa pour une expertise sur la valeur patrimoniale de l´église, en prélude à des travaux de rénovation et d´embellissement prévus depuis plusieurs années.

Une première prospection a eu lieu en 2009, donnant suite à des relevés du plan au sol et des élévations de l´édifice, et au croquis de son iconostase.

La pierre de fondation date de 1905 la construction de ce monument érigé à l´endroit d´une petite église de 1840, dont il ne reste aucun vestige. En 1978, l´édifice est agrandi vers l´ouest, et sa charpente démontée pour être remaniée en une toiture en bâtière de béton armé. L´ancien clocher, qui se dressait à l´aplomb de la façade sud, est aussi détruit. S´y substitue une tour en béton armé, dressée devant le flanc droit de la façade occidentale.

En 2010, la couverture et le clocher de 1978 sont de nouveau démontés, pour accueillir un dôme sur la toiture et un portique sur la façade occidentale.

À ces remaniements, ont survécu quelques vestiges patrimoniaux qui remontent au début du XXe siècle :

- Le portail double de la façade sud. Surmonté de deux arcs brisés aux tympans en brèche de couleur rose, ce double portail, inscrit dans un cadre de pierre de calcaire jaune coiffé d´une corniche à « gorge égyptienne », est typique des églises du XIXe siècle ottoman. La porte du côté droit sert d´entrée principale. L´autre, à gauche, donne accès au gynécée. Elle est appelée « bayt an-nisa´  » en arabe.

- La pierre de fondation. Insérée dans le tympan de la porte de droite du double portail, cette pierre de calcaire jaune est gravée dans le style ottoman de quatre cartouches où est excisée l´inscription. Celle-ci est couronnée d´une croix trilobée soutenue de chaque côté par une tige feuillue fleurie d´une rosace.

- La pierre à croix. Insérée dans le tympan de la porte du gynécée, cette pierre de calcaire jaune est excisée d´une croix de lumière trilobée à triple trait, tenant sur un socle flanqué de deux rosaces.

- Une sépulture à degrés de type traditionnel. Cette sépulture à trois niveaux en pierre calcaire comporte un bloc supérieur dont le côté occidental est taillé en courbe. Ce bloc est flanqué d´une croix trilobée en relief sur sa face antérieure et de deux autres motifs sur ses faces latérales : du côté sud, un calice gravé d´une croix simple et surmonté d´une figure non identifiée ; du côté nord, une tête de mort soutenue par deux bras croisés.


May Davie
(en collaboration avec Raffi Gergian)
2011

En savoir plus sur
http://home.balamand.edu.lb/english/ARPOA.asp?id=14507&fid=270
© Université de Balamand, Mise à jour mars 20, 2014