L'iconographie religieuse orthodoxe suit différentes écoles de styles et de techniques d'exécution. Dans le patriarcat d'Antioche, c'est au XVIIe siècle qu'elle s'est affirmée à côté des écoles grecques et russes, avec la naissance de l'école arabe d'Alep à travers l'œuvre de Yousof al-Moussawir et de ses descendants.
Le XIXe siècle a connu un essor incomparable de cet art, sous l'influence de l'école de Jérusalem et celle de Crète. Aujourd'hui, plusieurs iconographes laïcs ou religieux s'inspirent rigoureusement de cet héritage.
Les fresques médiévales des églises antiochiennes sont en mauvais état de conservation. Depuis 1960, cet art connait un renouveau, des fresquistes autochtones et étrangers peignant des décors pariétaux d'une grande beauté. On note en parallèle, depuis 1980, un regain d'intérêt pour la mosaïque.
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Fresques de Saint-Dimitri de Beyrouth par Pierre Daniel, 2008 |
La Transfiguration de Chekka par Angel Malev, 1994 |
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